Relations presse : qu’a changé le RGPD ?
Le 25 mai dernier entrait en vigueur le Règlement Général sur la Protection des Données, dit RGPD. Véritable avancée pour la protection de la vie privée des internautes, le RGPD a fait également bouger les lignes des relations presse, impactant le fonctionnement d’agences comme Fargo.
Au printemps dernier, nous avons été nombreux à recevoir des mails en masse, venant de notre banque, de nos commerçants préférés ou encore de Facebook et autres réseaux sociaux. La raison : l’entrée en vigueur le 25 mai du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) amenant à une multiplication de demandes de consentement sur l’utilisation de ses données personnelles. Grâce à l’effort de communication de la CNIL et de l’ensemble des parties prenantes, mais aussi à l’explosion de scandales comme le Cambridge Analytica, le RGPD a été l’expression d’une prise de conscience inédite des droits dont nous disposons sur nos données, de la collecte à la vente, en passant par l’analyse et le traitement. Côté entreprises, l’appropriation des enjeux du règlement a été plus progressive du fait de la nécessité de mise en place de process nouveaux, modifiant souvent en profondeur les organisations.
Les données journalistes : une protection renforcée par le RGPD
Et l’industrie des relations médias n’a pas échappé à ce mouvement de fond, puisque consultants et attachés de presse entretiennent chaque jour des bases constituées de données de centaines, voire de milliers de journalistes. Des données qu’ils importent de respecter. Ainsi, le RGPD s’applique également (et heureusement !) à l’ensemble des sollicitations mail envoyées à la presse. Les journalistes sont ainsi en droit de demander de prouver quand et comment ils ont donné l’autorisation d’utiliser leurs données. Les agences se doivent donc de savoir quelles données sont collectées, où elles sont stockées, comment elles sont traitées, et surtout d’être en mesure de les supprimer à n’importe quel moment. Toute impossibilité de répondre aux exigences prévues par le règlement sera lourdement sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires, selon la durée, la nature et la gravité de la violation. Sans compter évidemment une dégradation de l’image de l’entreprise, alors bien loin d’être considérée comme un acteur éthique et respectueux de la presse.
Une priorité pour Fargo
En tant qu’agence de communication fondée sur une expertise historique et reconnue en relations presse, Fargo a à cœur de respecter les droits des journalistes. Nous avons ainsi mis en place tous les moyens aptes à assurer la confidentialité et la sécurité de leurs données :